- en tête
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⇒EN(-)TÊTE, (EN TÊTE, EN-TÊTE)subst. masc.Courte formule imprimée ou gravée en tête d'une lettre, d'un document commercial ou administratif et qui donne divers renseignements sur la nature de son expéditeur. Faire imprimer des en-têtes de lettres (Ac. 1878-1932). Il [M. Béjuin] faisait sa correspondance, sur du papier bleu, à en-tête commercial (ZOLA, E. Rougon, 1876, p. 14). Ce bout de papier qui portait l'entête de la Sorbonne (G. LEROUX, Parfum, 1908, p. 163) :• Elle déplia et lut : « Faculté des lettres de Lyon. » Et sur les blancs de l'entête : « De Préfailles (Mademoiselle), Anne, Élisabeth, Marie, Armelle. »MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 506.— P. ext. Préface, préambule. J'ai demandé à Maurice Martin du Gard de publier dans « Les Nouvelles » les trois pages supprimées par Rivière, avec un petit entête explicatif (LÉAUTAUD, Journal littér., 4, 1922-24, p. 145).Prononc. et Orth. :[
]. Enq. : /
, (D)/. Ds Ac. 1878-1932 avec le plur. des en-têtes. La marque du plur. est donnée également ds DG, Lar. encyclop., mais pour LITTRÉ le mot est invar. ce qui est jugé le plus logique ds DUPRÉ 1972, p. 847 : ,,Il serait plus logique de suivre LITTRÉ qui traite l'expression comme une sorte de locution adverbiale. Il s'agit, en effet, d'une formule qui s'écrit, s'imprime en tête d'une lettre : au pluriel, de formules qui s'écrivent, s'impriment en tête de lettres. L'usage semble prévaloir de la traiter comme un nom et donc de le faire varier au pluriel``. Noter que ds la docum. le mot est toujours écrit en un seul mot. Étymol. et Hist. 1838 (Ac. Compl. 1842). Composé de en et de tête. Fréq. abs. littér. :68.
Encyclopédie Universelle. 2012.